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L’œuvre Monolithe, présentée par Fabien Léaustic est une structure imposante, inquiétante. Elle questionne la fantaisie des images d’anticipation tout en assumant la séduisante attraction d’un objet à la charge mystique. Gravitant autour de cette sculpture insolite, le spectateur tourne autour d’un écosystème réduit à une espèce. Ce phytoplancton teinte d’un vert soutenu en gradation croissante dans la durée cette structure futuriste qui fait écho au monolithe de Stanley Kubrick dans 2001, l’Odyssée de l’espace, devenu une référence populaire de la culture cinématographique. Culte du futur ou mythe des premières lueurs de la vie?

Texte de Théo-Mario Coppola.
Les réalisations de Fabien Leaustic sont ainsi des processus en cours, qui n’occupent plus seulement l’espace mais aussi le temps de l’exposition, questionnant la pérennité de l’œuvre. Manipulant cette fois le vivant, Monolithe (2015-2017) s’apparente à une imposante stèle rectangulaire qui accueille le biotope inédit d’un phytoplancton se développant hors du milieu aqueux. Produisant de l’oxygène, ce dernier modifie peu à peu la composition chimique de l’environnement au sein duquel évolue le visiteur.

Texte de Marine Relinger.

Poésie de la science développée dans la rigueur des formes radicales de Fabien Léaustic, Monolithes pourtant variables, à la couleur discrètement fluctuante, par l’introduction du vivant comme matière et comme motivation.

Texte de Catherine Strasser pour l’exposition “Appareiller” au palais de Tokyo à Paris en 2017.